Hollande à Essebsi : La France doit faire plus pour la Tunisie

Au-delà de la coopération bilatérale qui sera renforcée, la France s’engagée à faire plus pour de la Tunisie, en mobilisant la communauté internationale et les institutions financières ainsi que l’Union européenne en sa faveur. C’est ce qu’a affirmé le président François Hollande après plus de 30 minutes de tête à tête avec son homologue Béji Caïd Essebsi, en visite d’État depuis mardi matin à Paris. Leurs entretiens ont porté sur la « lutte commune contre le terrorisme », cette « dimension économique indispensable à la réussite de la démocratie et les efforts conjoints pour favoriser la stabilisation de la Libye. Interrogé par Leaders jusqu’où la France va aider la Tunisie, notamment économiquement et militairement, et de quelle façon, François Hollande a mentionné la reconversion de la dette d’un montant de 60 millions d’euros à travers de nouveaux instruments financiers conçus par les gouvernements des deux pays et l’incitation des investisseurs français à s’installer en Tunisie. Quant au dossier de l’armement et« qui ne se discute pas publiquement », Hollande a indiqué que « la coopération militaire, déjà très bonne, sera renforcée davantage notamment pour ce qui est de la sécurisation des frontières et l’échange d’informations.» Rien cependant n’a filtré cependant sur un marché d’équipements militaires français que la Tunisie passerait avec la France grâce un financement émirati. « C’est la Tunisie qui choisit elle-même son armement, et de décider comment elle veut être accompagnée et par qui », s’est limité à dire le président Hollande. A une deuxième question de Leaders, plus personnelle, lui demandant s’il envisage de passer quelques jours de vacances en Tunisie, François Hollande a rappelé que depuis son accession à l’Élysée, il s‘est déjà rendu trois fois en Tunisie. « C’est u pays où je vais régulièrement, a-t-il dit. J’appelle mes compatriotes qui aiment la Tunisie à y aller. »

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